Publié dans Editorial

Fia…ble !

Publié le dimanche, 25 septembre 2022

On ne peut pas passer inaperçu l’évènement majeur de la semaine dernière, la FIA. En fait de jeudi à dimanche, la Foire internationale de l’agriculture (FIA) s’est tenue au Parc des expositions à Tanjombato. Quand on parle d’Agriculture, ce grand ensemble qui englobe toutes les activités du monde rural dans tous ses états.
Sont inclus à l’intérieur de ces activités dites agricoles la culture, la pêche et l’élevage qui se souscrit au sein de l’économie « verte » et « bleue ». Avec l’évolution des activités exigées par la demande sans cesse croissante des besoins de l’homme, l’agribusiness apparait et commence à occuper du terrain. De toute façon, l’agriculture représente un domaine de priorité surtout pour un pays comme Madagasikara. L’initiative entrant dans le cadre pour l’épanouir est toujours très appréciée et fiable. Les actions de l’Agence Première Ligne font partie des stratégies à encourager. En principe, l’agriculture est un ensemble inséparable nécessitant d’une politique générale cohérente au niveau d’un seul département ministériel comme c’est le cas dans les pays développés et riches. Dommage à Madagasikara, un pays pauvre, pour satisfaire les besoins de la politique, le grand ensemble « Agriculture » est morcelé et ce afin de pouvoir partager le gâteau aux amis sinon camarades combattants.
Sur le plan général, le monde agricole a pour vocation première de nourrir d’abord les hommes et les animaux d’élevage après. Logiquement et normalement, toute politique visant à développer l’agriculture doit contribuer à améliorer l’autosuffisance alimentaire. Dans un pays comme Madagasikara où plus de 80% de la population vivent dans le milieu rural et s’occupant des activités agricoles, les insuffisances alimentaires et les malnutritions ou sous-alimentations sont une aberration. Des contradictions humiliantes auxquelles le pays ne parvient à en découdre en soixante ans d’indépendance. La situation se détériore au fil des années !
La « Foire internationale de l’Agriculture » de Tanjombato s’inscrit dans la ligne droite des actions utiles et efficaces pour le pays dans la mesure où elle contribue à booster l’entrain vers l’autosuffisance alimentaire. Nul n’ignore que la Grande île se bat corps et âme pour atteindre le niveau nécessaire en quantité et en qualité en termes de nourriture pour les 25 millions d’âmes qui vivent dans ce beau pays. Il s’agit d’un défi vital que tous les régimes qui se sont succédé n’ont pas réussi à relever. Tous les dirigeants des régimes différents depuis la Deuxième République ont promis la … lune.  Au final, zéro balle, zéro point ! Le pays s’enfonce ! La situation s’empire !
Dans le Point IX du Velirano, le Président Rajoelina promet d’apporter du sang nouveau à l’agriculture dans le but d’atteindre justement l’autosuffisance alimentaire en ces termes « Augmenter la production de riz, développer l’élevage et la production halieutique, soutenir les agriculteurs et innover dans de nouvelles productions agricoles, améliorer les capacités de productions agricoles ». Il s’agit réellement d’un défi que le jeune dirigeant du régime Orange est en phase de concrétisation. Un enjeu politique de taille pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation mais aussi pour la survie du régime. On n’est plus loin de 2023, personne n’a pas le droit de tergiverser.
D’autres initiatives de la part des groupements d’opérateurs agricoles débouchant vers le développement du secteur agricole sont les bienvenues.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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